Mohamed Aissa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a appelé, ce mardi 31 janvier, les imams à exploiter les réseaux sociaux pour « véhiculer le discours de la mosquée et communiquer avec les jeunes afin de les protéger des « influences négatives », rapporte la Radio nationale.
Pour Mohamed Aïssa, l’ouverture de comptes sur les différents réseaux sociaux par les imams permettrait à ces derniers de « consolider le lien avec les jeunes, transmettre les messages de la mosquée conformément aux références religieuses nationales et de lutter contre le phénomène sectaire ».
L’implication des 42.000 imams activant à travers les différentes mosquées du pays dans les réseaux sociaux à travers des comptes sur les réseaux sociaux constituera un « important outil de pression » pour l’élimination de tout ce qui porte atteinte à l’islam et à ses référents religieux, selon lui.
Mohamed Aïssa a assuré que toutes les institutions de l’État sont mobilisées pour protéger le référent religieux national, tout en garantissant les principes constitutionnels consacrant la liberté de conscience et de religion et d’exercice des cultes autres que musulman.
« L’État veille pour que ces droits consacrés par la Constitution soient appliqués dans les règles, pour ne pas semer la pagaille », a-t-il souligné avant de rappeler que certaines sectes n’hésitent pas à opérer en dehors du cadre du Droit public.
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