Près de 60 civils syriens ont péri, mardi 19 juillet, dans des raids de coalition internationale dans la province d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Il s’agit du bilan de civils tués le plus lourd pour la coalition menée par les États-Unis et à laquelle participent plusieurs pays dont la France.
Onze enfants tués
Selon le directeur de l’OSDH, il y a eu au moins 56 morts civils, dont 11 enfants, et des dizaines de blessés, dont certains grièvement atteints. D’autres sources, notamment la chaîne Al Jazeera, avancent le chiffre de 125 civils tués dans ce raid de la coalition internationale.
Les forces de la coalition ont mené des frappes aériennes hier à l’aube dans le village Toukhar, près de la ville de Minjeb, fief de l’État islamique. Les victimes civiles fuyaient les combats qui opposaient les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde soutenue par les États-Unis, aux combattants de l’État islamique.
Une nouvelle bavure
Toujours dans la même région, au moins 21 civils avaient péri lundi dernier dans des frappes aériennes de la coalition. Cette nouvelle bavure de la coalition internationale contre l’État islamique ne fera que renforcer l’hostilité des populations locales à l’égard des pays occidentaux qui sont considérés comme une force d’occupation notamment depuis l’invasion de l’Irak en 2003.
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