Retrait de la police des stades : un mal pour un bien ?

La décision de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), de retirer partiellement et graduellement ses troupes des stades de football dès la saison prochaine, met les clubs devant le fait accompli. Il est vrai que le chef de la police, Abdelghani Hamel l’a déjà annoncé il y a quelques mois, mais l’on ne s’attendait pas à ce que cette mesure soit appliquée aussi rapidement prenant les acteurs du football au dépourvu. Derrière les acceptations de façade (pouvaient-ils faire autrement ?), il y a une réelle appréhension chez les dirigeants des clubs qui ne sont pas du tout préparés pour prendre en charge le volet sécuritaire dans les stades. Un secteur très sensible qui dépasse de loin leurs prérogatives, encore plus leurs compétences. D’autant plus qu’il n’y a pas une culture de stadiers chez nous. Celle-ci exige une formation et un savoir-faire quasi inexistants en Algérie.

Certes, le retrait des policiers est partiel pour le moment, mais les inquiétudes sont légitimes. Comment assurer la sécurité dans les enceintes sportives livrées depuis des années à des hordes sauvages que même les forces de l’ordre ont parfois du mal à contenir ? Aucune étude sérieuse n’a été faite pour éradiquer le phénomène de la violence dans les stades. Le désengagement de la police même s’il est n’est pas souhaité, a néanmoins le mérite de mettre tout le monde devant ses responsabilités. Il est venu peut-être le temps de trouver des solutions viables à ce fléau qui gangrène notre football, surtout que le huis clos a montré ses limites dans ce domaine.

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