Le dollar a atteint, ce mercredi 20 juillet sur le marché interbancaire, un nouveau plus haut historique face à la monnaie algérienne, avec une parité de 110,92 dinars. Pour sa part, la monnaie unique européenne est en légère baisse mais reste à un niveau élevé, à 121,88 dinars pour 1 euro dans les cotations interbancaires officielles fixées par la Banque d’Algérie.
Dans ce contexte, le pétrole peine à repasser la barre des 47 dollars pour le baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien), à 46,77 dollars le baril.
Dévaluation forcée
La Banque d’Algérie poursuit donc le réajustement de la valeur du dinar à la baisse. Officiellement, le dinar et son taux de change effectif réel (TCER) est toujours surévalué par rapport aux fondamentaux de l’économie. Dans les faits, cette stratégie de dévaluation a également pour conséquence d’amortir le contre-choc pétrolier qui plombe les finances publiques de l’Algérie.
En effet, face à la dégringolade des prix du baril, la dépréciation du dinar contribue à gonfler les recettes en dinar, perçues comme contre-valeur des exportations de pétrole libellées en dollar. Ceci permet donc de minimiser le déficit abyssal du budget de l’État qui flirte avec les 30 milliards de dollars.
Le pétrole toujours bas
C’est l’option la plus « indolore », en dépit de la pression inflationniste engendrée par cette politique. Les réformes structurelles, conseillées par le FMI et différents experts économiques, sont pour l’instant trop délicates (sur le plan social) pour être envisagées.
Mais en face, les prix du pétrole stagnent sous la barre des 47 dollars le baril. Principale ressource pour le budget de l’État – environ 60% – le pétrole peine à retrouver des niveaux satisfaisants et soutenables pour l’Algérie.
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