Extension du métro d’Alger : l’obstacle du port sec du fils d’un général

 

La réalisation de l’extension de la ligne 1 du métro d’Alger entre Aïn Naâdja et Baraki sur 4 km risque de buter sur l’expropriation d’un terrain qui abrite un port sec appartenant au fils d’un haut gradé de la Gendarmerie nationale.  Ce port sec est situé sur le futur tronçon reliant Gué de Constantine à Baraki.

« Le métro va sortir de terre et traverser cette partie en aérien, avec un viaduc. Il va traverser un terrain où est implanté un port sec appartenant au fils d’un général de la Gendarmerie nationale. Il y a un problème d’expropriation du terrain qui est posé », explique à TSA une source proche du projet.

Pour ne pas mécontenter le fils du général dont le père est très influent, l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) essaie de trouver des solutions. Parmi les solutions envisagées figurent la déviation du tracé pour éviter la destruction du port sec ou l’attribution au propriétaire d’un autre terrain. « Nous n’avons pas dévié le tracé », répond sèchement à une question de TSA le directeur de l’EMA Omar Hadbi qui refuse de s’étaler.

Curieusement, l’EMA dépend du ministère des Transports et c’est ce dernier qui délivre les autorisations pour la création de ports secs. Au-delà des responsabilités, le temps presse. L’EMA doit trouver une solution avant le démarrage des travaux de réalisation du deuxième tronçon de la ligne 1 du métro entre Aïn Naâdja et Baraki.

« Pour le moment, les travaux de réalisation se déroulent au niveau du premier tronçon entre Aïn Naâdja et Gué de Constantine. Le problème se posera dans le deuxième tronçon. Il faut trouver rapidement une solution pour éviter le blocage du projet », explique la même source.

La réalisation de l’extension Aïn Naâdja-Baraki a été attribuée en 2013 au groupe Cosider.

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