Louisa Hanoune a appelé, ce dimanche 24 janvier, plusieurs responsables dont le nouveau patron du DRS Bachir Tartag et le président du FCE Ali Haddad à se démarquer de l’opération menée par le « pouvoir parallèle » contre son parti. Un ancien cadre du PT qu’elle qualifie de « mercenaire » et un « cercle mafieux » prétendent « qu’ils ont le soutien de trois ministres » dont Abdelmalek Boudiaf et le ministre de l’Industrie, selon elle. « Ils citent également Ali Haddad comme l’un de ceux qui financent cette campagne. Plus dangereux, ils citent le nom de Bachir Tartag », avance la secrétaire générale du PT lors d’une conférence de presse organisée, ce dimanche 24 janvier, au siège de son parti.
Pour Mme Hanoune, les personnes dont les noms ont été cités par l’ancien cadre du bureau politique du parti et par le « cercle mafieux » doivent réagir. « Maintenant, ça suffit ! Ce sont les responsables qui doivent réagir. Nous exigeons des réponses des institutions au nom desquelles parlent ces mafieux ! Elles doivent se démarquer ! Le responsable de ce service (DRS, NDLR) doit mettre un terme à ces rumeurs », lâche-t-elle. La patronne du PT affirme qu’elle ne pointe du doigt aucune personnalité. « Je n’ai accusé personne (…) Je ne peux pas apporter de clarifications. C’est eux qui prétendent », dit-elle.
Selon Louisa Hanoune, le timing choisi pour ces enquêtes suscite quelques interrogations. « Jamais, on a eu ce genre d’enquêtes même dans les pires moments », souligne la patronne du PT. Interrogée sur sa relation avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal, elle a confirmé qu’elle était excellente tout en signalent que le contexte était compliqué. « On a même quelqu’un qui se comporte comme un Premier ministre-bis », affirme Louisa Hanoune en allusion à Abdesselam Bouchouareb.
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