Élu à la tête de l’APC de Constantine en décembre 2012, lors des élections locales, Seif Eddine Rihani a été placé par le tribunal de Chelghoum Laid sous mandat de dépôt.
Le maire FLN doit répondre à des chefs d’inculpation, d’abus de pouvoir et notamment de faux et usage de faux pour la délivrance d’un permis de construire à un promoteur immobilier contre l’avis des services techniques de la commune, étant donné que le terrain concerné n’est pas constructible.
À l’origine de l’enquête déclenchée par les services de sécurité et qui a conduit à l’arrestation du maire, une plainte était déposée en avril dernier par six élus de l’APC de Constantine. Il s’agit de Toufik Laaroussi, El Hachemi Maarouf, Mohamed Rira, Tahar Nouar, Abdelouahab Souissi et Moudir Barka activant respectivement au sein des partis politiques du RND, MPA, FLN et MSP.
Dans leur plainte, les six élus ont soutenu les reproches du wali de Constantine au mis en cause. Le chef de l’Exécutif avait, en effet, dénoncé « les comportements irresponsables et non justifiés du P/APC, dans tous les domaines et depuis son installation à la tête de l’Assemblée populaire communale ».
Les choses, qui avaient pris de l’ampleur, ont suscité l’ire des six élus, mais aussi du wali notamment lors de la passation au gré à gré des marchés publics dans le cadre de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe ». S’agissant du permis de construire, il est relatif à une promotion immobilière de 32 villas entre la cité Boussouf et Boudjenana. Il a été octroyé à une SPA appartenant à un ex-Mouhafedh au FLN et au Président de l’APW de Constantine. Les autorités compétentes n’accordent pas de permis de construire pour terrains classés comme zone rouge et touchés par le phénomène de glissement de terrain.
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