Algérie économie: Après la polémique suscitée par le dernier rapport « négatif » de la Banque mondiale sur la situation économique et sociale en Algérie, la Banque est revenue avec une nouvelle prévision faisant état d’une faible croissance de l’économie algérienne au cours de l’année 2022.
Malgré la remise en cause de la crédibilité des statistiques et des rapports qu’elle fournit, la Banque mondiale s’attendait à ce que le taux de croissance de l’économie algérienne ne soit que de 2% au cours de l’année 2022, soit une croissance inférieure à l’année 2021, où elle avait atteint 4,1%.
La banque s’attendait également à ce que la croissance de l’économie marocaine baisse à 3,2% au cours de la même année, après avoir atteint 5,3% en 2021.
D’autre part, la Banque mondiale s’attendait à une augmentation significative de la croissance économique pour l’Égypte, l’Irak, le Koweït, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Tunisie et les Émirats arabes unis.
Les attentes de la Banque mondiale sont arrivées, coïncidant avec la reprise de secteurs durement touchés depuis le début de la pandémie de Corona, ainsi qu’avec la hausse des prix du pétrole et l’assouplissement des politiques monétaires.
Il est à noter que l’agence de presse algérienne avait critiqué le dernier rapport publié par la même institution, affirmant qu’elle tentait de déstabiliser l’Algérie.
l’agence de presse a précédemment déclaré que le rapport de la Banque mondiale cherchait à brosser un tableau sombre de l’Algérie, après avoir prédit un tremblement de terre économique dévastateur pour elle.
L’agence accuse la Banque mondiale d’inventer des chiffres sur l’existence de la pauvreté en Algérie, alors que les indicateurs de pauvreté en Algérie sont très rassurants.
Pour sa part, la Banque a encore réagi après avoir dénoncé son rapport, affirmant qu’au cours des derniers jours, plusieurs articles de presse liés au «Rapport de la Banque mondiale pour le suivi de la situation économique en Algérie» ont été publiés, «à l’exception de certains articles qui inclus des informations inexactes en termes de faits sur le contenu du rapport.
La banque a expliqué que le rapport a été préparé avec la plus grande précision, soulignant que ses auteurs ont été préparés par une équipe d’économistes travaillant dans la région du Maghreb.
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