Justice / Il encourt une peine allant de dix jusqu’à vingt ans de prison

Enfant terrible du système il a été ministre et Premier ministre, à plusieurs reprises. Il s’était lui-même infligé le surnom d’ « homme des sales besognes » en l’assumant pleinement. Aujourd’hui , les besognes exécutées se retournent contre lui et l’homme encourt entre dix et vingt ans de prison.

Accusé d’avoir « bénéficié d’avantages non justifiés dans le domaine des marchés publics, d’avoir tiré profit de l’influence d’agents publics, d’avoir bénéficié indûment d’avantages fonciers et de financement occulte de partis politiques », Ahmed Ouyahia encourt une peine de prison allant de dix à vingt ans.

Cité par El Bilad, l’ancien juge Khemis Athmania a expliqué que le dossier de l’accusé avait été transféré à la Cour suprême, soulignant qu’Ahmed Ouyahia bénéficie du privilège de juridiction (comme stipulé dans l’article 573 du code de procédure pénale NDLR). Dans la mesure où la haute cour de l’État n’existe pas, le dossier de l’ancien premier ministre sera déféré au pole pénal du tribunal de Sidi M’Hamed. Et donc il sera jugé au niveau de ce tribunal.   

Quatre fois Premier ministre depuis 1995, dont trois fois sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Ouyahia est son doute l’une des personnalités politiques les plus honnies par les Algériens. Aux premiers jours de la révolution citoyenne, il avait déclaré que : « ce Hirak n’est qu’un courant d’air traversant des filets ». Il s’est avéré ensuite que c’est un véritable ouragan qui est en passe de l’emporter lui et plusieurs autres hauts dirigeants.    

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