Khaled Nezzar n’aime pas qu’on lui parle de son passé. Il déteste particulièrement qu’on évoque son rôle durant la décennie noire qui lui vaut aujourd’hui des poursuites judiciaires en Suisse pour crimes de guerre. Au lieu de répondre à nos questions – pourtant précises – sur son passé et ses affaires, l’ancien général a chargé le site internet de son fils de porter des accusations contre nous.
Dans la pure tradition de la famille Nezzar, l’article d’Algérie patriotique réunit trois ingrédients : la vulgarité, la violence et surtout les accusations non fondées. Parmi les accusations régulièrement formulées par ce site à l’encontre de TSA figure nos supposés liens avec la DGSE française.
Dans un pays qui se respecte, une telle accusation est très grave, surtout contre un média qui totalise 5 millions de visites par mois. Car Nezzar nous désigne ainsi comme une cible potentielle pour les terroristes.
Mais qu’importe. Chez les Nezzar, on ne s’embarrasse pas de ce genre détails, comme apporter des preuves de ses accusations. Cette méthode a déjà été utilisée par le passé avec succès contre d’autres personnes.
Ce qui donne une bonne indication des méthodes du père du temps où il était en charge de la lutte contre le terrorisme. Il lui suffisait de décréter qu’un Algérien était « terroriste » ou « agent de l’étranger » pour que le mis en cause se retrouve derrière les barreaux, torturé, voire plus. À l’époque, il n’avait de compte à rendre à personne. On comprend mieux pourquoi la justice suisse poursuit le père pour des crimes de guerre et pourquoi l’ancien général déteste qu’on parle de son passé de militaire et d’affairiste.
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