L’Algérie, qui figurait à la quatrième place des pays importateurs de pommes françaises, a réduit ses achats suite à la détérioration de sa situation économique. Selon les chiffres du ministère de l’Agriculture français, rapportés par Le Parisien, la baisse des exportations vers l’Algérie est évaluée à « 36% sur un an » et « 28% sur cinq ans ».
« Un élément qui nous embête plus que l’embargo russe, c’est la volonté de l’Algérie de privilégier son marché intérieur », précise au journal, le président de l’Association française pommes-poires, selon qui les exportations de pommes françaises vers l’Algérie ont chuté de 40%.
« Les dévaluations du dinar algérien par rapport à l’euro, ainsi que les restrictions à l’importation décrétées par Alger ont fortement pesé sur les exportations françaises de pommes vers l’Algérie », selon Agreste, le service statistique du ministère français de l’Agriculture.
Après la baisse des ressources pétrolières, le gouvernement algérien a décidé de faire quelques efforts en réduisant les dépenses. Des mesures qui sont toujours insuffisantes selon le récent rapport établi par le FMI et qui indique que d’ici 2016, le pays devait être confronté à un déficit de « 20 milliards de dollars ».
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