La défense demeure le maillon faible de la sélection algérienne qui a encaissé quatre buts face à une jeune sélection éthiopienne, en pleine reconstruction. Le chantier reste ouvert en défense, notamment au niveau de l’axe central, pour le sélectionneur national, Christian Gourcuff, s’il décide de poursuivre son aventure avec les Verts.
La base arrière algérienne est très fébrile hors de ses bases, notamment lorsque les Verts évoluent sans Medjani comme sentinelle, comme c’était le cas cet après-après midi à Addis-Abeba et en novembre dernier à Dar Es-Salem contre la Tanzanie.
« Je pense qu’il fallait faire jouer Medjani dans le rôle de sentinelle à Addis-Abeba, pas à Blida », lâche l’ancien international et actuel entraîneur adjoint du NAHD, Billel Dziri, sur les ondes de la Radio Nationale.
L’EN est désormais condamnée à jouer avec une sentinelle pour donner une belle assise et un bon équilibre à la défense. Heureusement que les camarades de Brahimi ont un mental d’acier qui leur permet de renverser la vapeur dans les moments difficiles. Le scénario du match contre la Tanzanie s’est reproduit aujourd’hui à Addis-Abeba où les Verts ont montré une force mentale des plus rassurantes. Cette force mentale leur a permis de revenir au score à trois reprises. Le onze national a marqué huit buts dans ses trois dernières sorties hors de ses bases.
C’est un autre bon signe même si les protégés de Gourcuff ont affronté des équipes de seconde zone, le Lesotho, la Tanzanie et l’Éthiopie en l’occurrence. Les failles de l’EN sont bien connues. À Gourcuff de trouver les solutions adéquates pour aspirer à un sacre continental au Gabon en 2017 et à une troisième qualification consécutive à la Coupe du monde.
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