Deux victimes algériennes dans l’attentat de Jakarta

Deux ressortissants algériens figurent parmi les victimes de l’attentat terroriste qui a frappé jeudi la capitale indonésienne, Jakarta. Ils ont été identifiés, a indiqué le ministère des Affaires étrangères (MAE). Il s’agit de Amer-Ouali Tahar, né le 24 juillet 1946 à Ogdal (w. de Tizi Ouzou), fils de Mohamed et de Amer-Ouali Tassadit, immatriculé auprès du consulat général d’Algérie à Montréal, qui était également détenteur de la nationalité canadienne et qui est décédé, et son frère Amer-Ouali Mourad, né le 8 octobre 1971 à Aïn Ouessara (w. de Djelfa), qui lui est blessé et est toujours hospitalisé à Jakarta. Le MAE a mis en place une cellule de veille. Par ailleurs, le département de Ramtane Lamamra a rassuré qu’aucun ressortissant algérien ne figure pour le moment  parmi les victimes des attaques terroristes perpétrées vendredi et hier à Ouagadougou. «Suite aux attaques terroristes qui ont ciblé plusieurs lieux dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, le ministère des Affaires étrangères informe qu’aucun ressortissant algérien ne figure pour le moment parmi les victimes», a précisé le MAE dans un autre communiqué rendu public hier. Le centre de veille et de gestion des crises «est en contact permanent avec l’ambassade d’Algérie à Ouagadougou pour suivre de près l’évolution de la situation sur place», a ajouté le communiqué. L’Algérie a condamné avec «la plus grande vigueur» ces attaques terroristes, en exprimant sa solidarité avec les familles des victimes ainsi qu’avec le gouvernement et le peuple burkinabés. Aussi, l’Algérie a condamné l’attaque meurtrière menée par le groupe terroriste shebab contre une base de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) qui a coûté la vie à plusieurs soldats kényans, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères. «L’Algérie réitère son soutien au gouvernement somalien et à l’Union africaine dans leurs efforts pour la stabilisation de ce pays frère et l’éradication du fléau terroriste», a ajouté le même communiqué. Au moins 50 soldats kényans ont été tués vendredi matin dans cette attaque lancée par le groupe shebab contre une base de l’Amisom.

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