Plusieurs stations de services privées du pays s’apprêtent à débrayer à partir du 1er février pour dénoncer le rétrécissement de leur marge bénéficiaire depuis l’entrée en vigueur des augmentations des carburants. Une menace qui n’inquiète pas Naftal.
En visite, ce dimanche 24 janvier, dans la wilaya de Bouira, Hocine Rizou, PDG de Naftal, s’est montré rassurant. « Nous sommes là, nous nous préparons et je ne vois pas l’inquiétude. Nous faisons face et nous ferons face. Je vais vous annoncer une chose, par rapport à une éventuelle demande supplémentaire nous sommes en train d’installer des stations mobiles au niveau de nombreux sites dans lesquels nous avons un besoin plus important », a-t-il expliqué.
Les revendications de l’Union nationale des stations-service privées sont-elles légitimes ? « Allez poser la question aux intéressés… je suis le fournisseur mais je ne suis pas le distributeur. Ce sont les distributeurs qui revendiquent. Il y a eu un effort des pouvoirs publics. Il y a eu une augmentation de la marge au détail qui est là. Naftal en a bénéficié et les opérateurs privés en ont bénéficié. Pour nous cette augmentation est aisément suffisante », a répondu le PDG de Naftal.
Hamid Aït Onser, responsable de l’Union nationale des stations-service privées, avait déclaré que la hausse des prix des carburants avait réduit la marge bénéficiaire et l’activité des stations. « Les stations qui vendaient 10 000 litres, vendent seulement 5 000 litres depuis le début de l’année », a-t-il assuré.
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