Décès d’Aït Ahmed : quand le pouvoir impose sa cérémonie officielle à l’aéroport (vidéo)

Des dizaines de personnes, le drapeau sur les épaules ou le portrait d’Aït Ahmed à la main, se sont rassemblées près du salon d’honneur présidentiel dans l’après-midi de ce jeudi 31 décembre. Bloqués derrière les cordons formés par les gendarmes d’un côté et les policiers de l’autre, des militants du FFS, de vieux sages venus d’Azazga et autres anonymes n’ont pas pu se recueillir sur la dépouille du leader historique de la Guerre de libération.

Sur le chemin menant au salon d’honneur présidentiel, des dizaines de véhicules et de fourgons de la police et de la gendarmerie stationnés dont ceux de la Brigade de recherche et d’investigations (BRI) leur faisaient barrage. Des agents de sécurité de la présidence de la République étaient sur place pour filtrer les entrées. Outre les membres du gouvernement, les listes des personnes autorisées à y assister sont préalablement établies.

« Djanaza chaâbia, Djanaza chaâbia (obsèques populaires) » a scandé la foule à la sortie de l’ambulance transportant la dépouille de Hocine Ait Ahmed, puis des véhicules officiels escortés par les éléments de la BRI. Avant de rendre un ultime hommage au militant infatigable de la démocratie en Algérie : « Assa azzeka, FFS yella, yella (Maintenant et demain, le FFS ».


L’Algérie accueille la dépouille de Aït Ahmed: lors du recueillement au salon d’honneur présidentiel by TSA-Tout sur l’Algérie

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