L’attaque de Louisa Hanoune contre le président Bouteflika a fait réagir Djamel Ould Abbès, ancien ministre de la Santé et actuel membre du Bureau politique du FLN. « Le président Abdelaziz Boutelfika est au courant de ce qui se passe en Algérie et à l’étranger. Il suit régulièrement tous les problèmes et tous les dossiers. C’est lui qui prend et signe les décisions », a déclaré Djamel Ould Abbès, ce jeudi 5 novembre à TSA, en réponse à la patronne du PT qui pense que le président Bouteflika « n’est pas au courant de tout ce qui se passe » dans le pays.
Pour Djamel Ould Abbès, qui est également sénateur du tiers présidentiel, les propos de Louisa Hanoune relèvent de « l’affabulation ». Pour argumenter, il rappelle les déclarations des diplomates et des chefs d’État étrangers en visite en Algérie. « Les officiels étrangers qui ont été reçus par le Président ont tous mis l’accent sur ses capacités intellectuelles, sa sagesse et sa clairvoyance », souligne-t-il. « C’est un hommage unanime qu’ils ont rendu au Président, alors vouloir dire qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe ou prétexter que son entourage immédiat lui cache les choses, c’est très mal connaître Bouteflika », poursuit l’ancien ministre de la Santé. « On ne peut rien cacher au Président », affirme-t-il.
Pour Ould Abbès, le président Bouteflika jouit de « la fidélité et de la loyauté de son entourage et dire le contraire peut nuire à la stabilité du pays ».
Parmi les dossiers suivis de très près par le Président, Ould Abbès cite la révision de la Constitution. « Bouteflika supervise en permanence l’évolution de la rédaction de la Constitution dont il a présenté les grandes lignes dans son dernier message », affirme-t-il. L’ancien ministre cite un autre exemple sur la capacité d’écoute et de réaction que le Président garde : sa décision d’instaurer une Commission indépendante de surveillance des élections comme cela a été revendiqué par l’opposition.
Et sur la révision de la Loi fondamentale, Ould Abbès est catégorique : la nouvelle Constitution sera dévoilée avant la fin de l’année. « À 100%, la nouvelle Constitution sera présentée au suffrage, avant la fin de l’année en cours », a-t-il dit.
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