Qui a dit quoi ? TSA recueille chaque semaine les phrases importantes ou inattendues qui ont fait l’actualité algérienne.
Le choc de la semaine : la terrible bousculade à Mina
« Le gouvernement de l’Arabie Saoudite doit accepter l’énorme responsabilité de cette catastrophe », l’ayatollah Ali Khamenei, après la bousculade à La Mecque qui a fait 769 morts dont 7 Algériens.
« Betta Zohra, âgée de 70 ans, originaire de Batna, Taghlabet Messaouda, 65 ans, originaire de la wilaya de Batna, Berkane Djamila, 55 ans, originaire de Skikda et Benkenyou Saliha, 60 ans, originaire de Skikda, Ouled Abdelkader Lakhdar, Chena Afrou Kada (de la wilaya de Tamanrasset) et Mourad Rebiha épouse Boudjlis (de la wilaya de Sétif) » sont les hadjis algériens tués dans la bousculade de Mina, annoncés par le ministère des Affaires Étrangères.
Le départ du général Toufik était encore très commenté
« Le général Toufik et son service de recherche extérieur a été la sentinelle vigilante en matière d’intelligence sur les affaires extérieures, régionales ou internationale, sous-jacentes à une diplomatie officielle complaisante et de façade. Peut-être à ce sujet que les positions fermement patriotiques du général Toufik n’ont pas plu à tout le monde », Dahou Ould Kablia, ancien ministre de l’Intérieur dans un entretien accordé à TSA.
« À court terme, et à moins d’un retournement de situation, il est probable que la succession du président Bouteflika se fasse en vase clos avec un candidat du consensus et plusieurs lièvres tout aussi consensuels », Louisa Dris Ait Hamadouche, maître de conférences à la faculté des sciences politiques d’Alger dans un entretien accordé à TSA.
Quelques remises en question
Cette semaine, Abdelmalek Sellal, Premier ministre, a également fait la leçon aux Algériens pour éviter la crise économique en Algérie : « « La question n’est pas d’ordre économique ou financier. La question qui est très importante est celle du changement des mentalités (…) Il faut comprendre que le bon citoyen ne gaspille pas l’eau, ne gaspille pas le pain, ne gaspille pas l’énergie. On lutte contre le gaspillage et la renonciation ».
« La justice n’est ni autonome ni indépendante. Alors, ce ne sont pas quelques amendements de la procédure pénale qui vont la rendre autonome. Il faut apporter des réformes en profondeur », Me Mokrane Aït Larbi, avocat et militant des droits de l’Homme dans un entretien accordé à TSA.
Les acteurs économiques ont décidé de se défendre
« Si j’étais proche du général Toufik, mes projets n’auraient pas été bloqués. Je vous signale que certains de nos projets sont bloqués depuis une dizaine d’années. Ils pensent que nous sommes proches de lui parce que nous avons réussi. Dans leur esprit, on ne peut pas réussir sans être proche du pouvoir », Issad Rebrab, président du groupe Cevital dans un entretien accordé à TSA.
« Malheureusement, les entreprises de renommée qui ne déclarent pas leurs travailleurs à la sécurité sociale sont nombreuses ! On est encore à l’ère de l’esclavage tout simplement », Slim Othmani, président du Conseil d’administration de NCA Rouiba.
« La différence, c’est que moi je produis, je ne parle pas dans le vide », Ali Haddad, président du FCE, en réponse aux critiques de Louisa Hanoune, la chef du Parti des travailleurs qui l’a accusé de « chef des oligarques ».
Et dans le sport…
« Le joueur Belaïli Youcef de l’USM Alger a été contrôlé positif par la CAF, lors d’un contrôle antidopage effectué lors du match MCEE vs USMA du 07 août 2015 », cette phrase de la FAF a secoué le monde du football algérien cette semaine. Youcef Belaili est suspendu pour deux ans de toutes les compétitions.
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