Changement au DRS, parti de Madani Mezrag : les réponses de Kamel Rezzag Bara, conseiller de Bouteflika

« Nous ne pouvons pas régler les problèmes d’aujourd’hui avec les méthodes et les hommes d’hier ». C’est la réponse de Kamel Rezzag Bara, conseiller du président Abdelaziz Bouteflika, à une question sur la restructuration du DRS.

« Il y a des forces nouvelles qui s’expriment, des attentes nouvelles qui sont en train d’émerger », a déclaré M. Bara ce mardi 29 septembre sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, en estimant important que « la politique puisse répondre à ces aspirations avec les méthodes et les hommes d’aujourd’hui ». Et d’ajouter : « Je crois qu’il y a des transitions à mener, des articulations à gérer afin que les transitions intergénérationnelles ne soient pas seulement la conséquence d’une opération biologique mais soient également le résultat réfléchi d’une politique qui tient compte de l’Algérie d’aujourd’hui dans son environnement d’aujourd’hui ».

 Aucune garantie à Madani Mezrag

Le conseiller du Président affirme que l’État n’a jamais évoqué avec le chef de l’ex-AIS, Madani Mezrag l’éventualité de son retour sur la scène politique, contrairement à ses déclarations. « Amenez votre preuve si vous dites la vérité. J’ai ici les journaux officiels, les déclarations des plus hauts responsables de l’État, il n’y a rien de tout cela. Aucune promesse n’a été donnée à Mezrag », affirme Rezzag Barra, en rappelant que dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale adoptée par les Algériens par voie référendaire, il y a une phrase qui explique très clairement la volonté du peuple et son droit de se protéger de toute répétition de cette dérive et décide d’interdire aux responsables l’instrumentalisation de la religion comme exercice de la politique, et ce, sous quelques couvertures que ce soit. « Ce n’est pas une décision du Président, c’est le choix du peuple algérien », précise-t-il.

Bara note que « certains » viennent affirmer aujourd’hui qu’ils ne faisaient pas partie de la réconciliation et qu’ils avaient arrêté, en septembre 1997, les actions terroristes avant de s’auto-dissoudre en 2000 après avoir reçu des garanties sur leurs droits politiques. « Ceci est faux, ceci est faux, la Charte pour la paix a définitivement intégré tous ceux qui ont pris les armes contre la République », précise-t-il. Avant de rappeler qu’a à ce jour, « aucun responsable du parti dissous n’a demandé pardon au peuple, ni n’a condamné les actes terroristes commis pendant la Décennie noire ».

Rezzag Barra affirme que la Charte pourrait être consolidée par de nouveaux dispositifs techniques pour une prise en charge globale de toutes les victimes de la tragédie nationale, citant entre autres, le cas des personnes transférées dans les camps du Sud.

Barra affirme ne pas détenir le chiffre exact des victimes du terrorisme, mais estime que les statistiques évoquant 300 000 morts sont « fausses ».

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