Paiement électronique en Algérie : le calendrier se précise

Le paiement électronique sera généralisé, par étapes, d’ici la fin de l’année en cours, a appris TSA de source bancaire. Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, a reçu les dirigeants des banques, jeudi dernier. En sus du paiement par chèque, l’un des dossiers importants abordés lors de cette réunion concerne le calendrier de mise en place de ce moyen de paiement.

Air Algérie, Sonelgaz, Seal…

La première étape concerne les grands facturiers. À l’image de Sonelgaz, d’Air Algérie, de Seal… Ainsi, il sera possible, dès le mois de septembre prochain, de payer ses factures de gaz et d’électricité à distance, par internet. Il suffit pour cela d’être muni de sa carte bancaire. Autre avancée, Air Algérie va également généraliser, dès le mois de septembre, le paiement électronique (par carte) pour l’achat de billets d’avions. La mesure concerne essentiellement le secteur des services, selon notre source.

Selon une source proche du dossier, cette décision permettra également de minimiser le nombre de transactions en liquide. Tout comme pour le paiement par chèque, cette mesure réduira la masse cash en circulation, en dehors du circuit bancaire. En effet, l’argent passera désormais directement du compte du client au compte du prestataire de services.

Généralisation du paiement électronique à la fin 2015

La situation actuelle est due au retard dans l’élaboration des textes. Ces derniers sont désormais prêts. D’ici la fin de l’année 2015, le paiement électronique sera généralisé en Algérie, affirme notre source. L’on assistera à un essor du paiement par carte, prédit notre interlocuteur, pour peu que les commerçants se dotent de plateformes de paiement électronique.

Sécurisation et traçabilité optimales

Interrogé sur la sécurité de ce moyen de paiement, notre source indique que les cartes sont dotées de technologie à puces, dont le contenu est crypté. Le système qui gère les transactions est également sécurisé : « ni plus, ni moins que dans les pays (…) développés ».

Selon notre source, il n’y a pas d’inquiétudes particulières à avoir, bien que des cas isolés de fraude sont possibles (moins de 1%), « comme partout ailleurs », précise-t-elle. Dans le même temps, cela améliore la traçabilité des transactions et permet d’éviter les opérations douteuses (blanchiment d’argent, etc.)



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