La deuxième édition du salon de l’électricité et des énergies renouvelables (SEER) a ouvert ses portes ce dimanche matin. Le PDG de la Soneelgaz M. Mohamed Arkab était présent. Le responsable a échangé avec les exposants avant de tenir un point de presse.
Le salon a ouvert ses portes ce dimanche 10 février et s’étalera sur quatre jours, jusqu’au 13 février au Pavillon « A » de la SEFEX, aux Pins Maritimes Alger. Au total, 120 entreprises spécialisées dans le domaine de l’électricité participent à cet événement qui se veut international, puisque sept entreprises étrangères venant de Chine, France, Allemagne, Turquie, Tunisie, Espagne et l’Arabie Saoudite, ont fait le déplacement pour y participer.
L’invité de marque de cette matinée était, bien sûr, le patron de la Sonelgaz qui a pris soin de sillonner quasiment tous les stands pour échanger avec les professionnels venus exposer leurs produits et par fois même, leur dernière trouvaille. Il y avait un véritable foisonnement. il y a fort à parier que l’édition de cette année rencontrera le succès escompté.
On aura, quand même, noté que M. Arkab s’était quelque peu attardé au niveau du stand de la Start-up AKTRONIKS à la tête de laquelle, Akli Ben Hocine, un ingénieur en électronique venu exposer un produit entièrement développé en Algérie avec des compétences algériennes. Il s’agit d’un compteur électrique intelligent permettant de rationaliser la consommation.
À la fin de sa visite, le PDG de la Sonelgaz a animé un point de presse ou il a notamment abordé la question des procédés utilisés en Algérie pour produire de l’électricité. À ce sujet, il a indiqué que « Plus de 98% de l’électricité est produite actuellement à partir du gaz naturel ».
Le responsable a indiqué qu’un nouveau procédé a été mis en place afin d’atténuer le recours au gaz naturel. « Nous avons mis en place un plan pour produire de l’électricité grâce aux cycles combinés en utilisant des turbines à valeur, ce qui nous permettra d’avoir 30% d’électricité sans recourir gaz naturel ».
Concernant le taux de perte de l’électricité, le patron de la Sonelgaz a souligné qu’il est dû en partie à la qualité des équipements. « Il faut que les équipements soient de qualité pour espérer revenir aux normes internationales en termes de perte d’électricité qui se situe entre 6% et 8% ».
À en croire ses propos, « le taux de perte d’électricité en Algérie était estimé entre 18% et 20% il y a cinq ans. « En 2018, ce taux a été réduit pour passer à 12,8% », a-t-il indiqué.
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