Santé : 50% des Algériens ne savent pas qu’ils sont hypertendus

Une journée médicale sous le thème «Développement professionnel continu en gériatrie et pédiatrie» a été organisée à l’université Mohamed Boudiaf, hier, par le collège de M’sila, sous l’égide de la Société algérienne de médecine générale. Pas moins de 350 médecins venus des quatre coins du pays, parmi lesquels des professeurs, étaient en conclave ; ils ont en outre débattu des problèmes auxquels ils sont confrontés en mettant en commun leurs expériences respectives. Des professeurs dans différentes spécialités, à l’image de MM. Benabadji, Hamouch, Chibane, ont apporté un tant soit peu leur éclairage. Le Pr Chibane, spécialiste en médecine interne à l’hôpital de Bouira, a apporté les éclaircissements nécessaires au phénomène de l’hypertension artérielle qui sévit à grande échelle en Algérie. Il dira en substance que l’hypertension artérielle touche environ 1/3 de la population, citant des études effectuées par la Société algérienne de l’hypertension artérielle (SAHA) et affirmant que 50% de la population algérienne est hypertendue, mais ne le sait pas. Et d’ajouter qu’«il y a un problème de sensibilisation qui se pose avec acuité aussi bien pour le corps médical que pour la population concernant cette maladie sournoise qui tue en silence.» Quant à l’hypertension artérielle chez les jeunes (adolescents), elle présente une forte prévalence chez cette catégorie de la population. «Les jeunes, pris dans l’engrenage d’un nouveau style de vie, sont sujet au surpoids qui, par voie de conséquence, engendre une forte propension à l’obésité du fait du manque d’activité physique.» Et d’ajouter : «La forte consommation de produits énergétiques (sodas) est pour beaucoup dans cette incursion de l’HTA chez les jeunes, dont le taux représente en Algérie, selon l’OMS, pas moins de 60%.»

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