«L’Algérie a pu stopper l’avancée et la dangerosité des groupes terroristes, mais la menace demeure», a déclaré hier le conseiller auprès de la présidence de la République, Kamel Rezzag-Bara, sur les ondes de la Radio nationale. «Par la volonté des Algériens, de nos services de sécurité et de notre armée, nous avons pu stopper l’avancée et la dangerosité des groupes terroristes, mais la menace demeure et nous le voyons autour de nous, puisque des pays proches sont durablement déstabilisés en raison des conflits internes que les groupes terroristes utilisent pour pouvoir étendre leur emprise», explique-t-il. M. Rezzag-Bara relève : «Les autorités, au plus haut niveau, et les citoyens sont tout à fait conscients de cette menace terroriste.» Notre pays, poursuit le conseiller à la Présidence, «développe de plus en plus les défenses immunitaires dans les domaines notamment économique et social afin de prévenir et stopper le risque de cette menace». Il a indiqué que la stabilité du pays a été possible grâce à la promotion du dialogue social, le rétablissement des «équilibres dans nos régions» et «l’exportation de cette stabilité en dehors de nos frontières». Il a ajouté qu’au Mali «les choses avancent correctement après l’accord de paix signé à Alger», soulignant que «les commissions mixtes administratives sont en train d’être placées au niveau des régions dans le nord du Mali». «Nous savons que malgré la mobilisation très importante de l’Etat malien, de l’Algérie et de la communauté internationale, les groupes terroristes essayent toujours de perturber ce processus de paix», a-t-il regretté. Et de conclure que la récente «tentative d’unification» des groupes terroristes, dans le but de revenir à une situation de chaos au Mali, ne pourra pas se concrétiser.
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El Watan