L’Algérie, l’Arabie saoudite et le Koweït ont réduit leur production au-delà des niveaux convenus lors de l’accord de l’Opep.
L’Algérie, dont la réduction prévue est de 50.000 barils par jour (bpj), va réduire sa production de janvier de 60.000 bpj et pourrait même aller jusqu’à 65.000 bpj, a déclaré le ministre de l’Énergie Noureddine Bouterfa à Abu Dhabi, cité par l’agence Bloomberg.
La semaine dernière, le ministre saoudien de l’Énergie, Khalid al-Falih, a déclaré que le royaume avait réduit sa production au-dessous des 10 millions de bpj, soit au-dessous des 10.058 prévus par l’accord, rapporte le même média. C’est le niveau le plus bas produit par le pays depuis deux ans.
| LIRE AUSSI : Le pétrole remonte, aidé par l’Arabie saoudite
Dimanche, le ministre koweïtien du pétrole Essam al-Marzouq a déclaré que la réduction pourrait être encore plus importante : « Notre part de la réduction correspond à 133.000 », a déclaré le ministre, ajoutant : « Nous pourrions baisser de 146.000 à 148.000 », selon Reuters.
Les trois pays, qui ont joué un rôle clé dans les négociations qui ont permis l’accord de l’année dernière, souhaitent montrer non seulement qu’ils appliquent l’accord, mais aussi que leur réduction de production va au-delà du niveau déterminé, selon JP Morgan Emerging Markets cité par Oil Price.
Les producteurs américains pourraient profiter de la situation : Oil Price indique que la production américaine est passée de 8.46 millions de bpj le 30 septembre à 8.95 millions le 6 janvier.
Sur le même sujet :
- Le schiste américain pourrait ralentir le rééquilibrage du marché du pétrole en 2017
- Pétrole : les prévisions de hausse de la production américaine minent les cours
- Pétrole : le doute s’empare à nouveau des marchés
Cet article Pétrole : l’Algérie, l’Arabie saoudite et le Koweït ont réduit leur production au-delà du seuil prévu par l’accord est apparu en premier sur TSA Algérie.