La fuite des sujets du baccalauréat n’est pas un problème spécifique à l’Algérie. En effet, avec l’avènement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le phénomène a pris une ampleur planétaire. Chaque année, des scandales du même genre sont recensés à travers le monde. TSA vous propose un florilège des fraudes les plus marquantes de ces dernières années.
Maroc : une fraude massive au baccalauréat 2015
Les sujets de mathématiques des sections « sciences expérimentales » et « sciences et technologie » ont été publiés la veille de l’examen sur une page Facebook spéciale, contraignant les autorités marocaines à reporter l’épreuve de deux jours. L’enquête menée par la police avait abouti à l’interpellation de 57 personnes accusées d’avoir « rédigé des réponses pour les candidats en contrepartie de sommes d’argent ». Au total, 3066 cas de fraude ont été recensés par le ministère de l’Éducation marocain en 2015.
France : le sujet de mathématiques photographié
En 2011, une photographie du sujet de mathématiques a été publiée la veille de l’examen sur un site internet très populaire accompagnée d’un commentaire : « J’ai déjà mon bac je vous rends service, donc soyez contents ». L’internaute, qui a publié la photo, avait affirmé avoir volé le sujet dans une imprimerie. Une enquête a été ouverte suite à une plainte déposée par le ministère de l’Éducation.
En 2014, une enquête a été diligentée après la publication du quotidien Le Monde d’une information portant sur la publication des sujets de philosophie sur Tweeter avant l’heure légale.
Un drone en Chine pour éviter la triche en 2015
Le Gaokao (équivalent du baccalauréat) est régulièrement entaché par des scandales de fraude. Malgré la traque sans relâche des moyens de fraude par le ministère de l’Éducation chinois, un journaliste du quotidien Nanfang Dushibao a réussi à passer le concours sous une fausse identité en 2015, déjouant la surveillance implacable des autorités chinoises.
Ce dernier a révélé que de nombreux parents chinois étaient prêts à payer des milliers d’euros pour garantir une réussite, même illégale, à leurs enfants au Gaokao.
En 2015, la province du Henan, dans le centre-est du pays, a déployé les grands moyens en faisant appel à un drone capable de repérer les communications suspectes des candidats.
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