Enfin, les USA ont fini, après soixante ans d’arrogance et de cruauté, par comprendre qu’ils ne viendraient jamais à bout de la résistance de la révolution cubaine. Obama a fait le geste (pourquoi d’ailleurs ? Et qui est-il ce président si contradictoire et qui joue constamment sur les deux cordes : celle de l’impérialisme américain dans toute sa brutalité et celle de l’humanisme universel dans toute sa splendeur ?) qu’il fallait en renonçant à l’embargo contre un petit pays qui a été pendant un siècle une maison close pour les pédophiles américains et un vaste casino pour les joueurs du monde entier, avec pour clore le chapitre une dictature impitoyable dirigée par un pion à la solde des États-Unis, le grotesque général Battista.
Cuba, libérée par de jeunes intellectuels révolutionnaires dont Fidel et le Ché en 1958, allait nettoyer les écuries d’Augias : plus de prostitution, plus de jeux, plus de cocaïne, mais une éducation nationale parfaite, une alphabétisation totale des adultes analphabètes, les amenant au niveau du baccalauréat et plus, une santé publique qui est la meilleure du monde avec ce record sidérant pour un pays du tiers monde : un taux de mortalité infantile de zéro ! Le plus bas du monde et ce depuis les débuts de la Révolution à nos jours.
Cuba donna des leçons au monde entier avec sa politique sportive qui a donné de très grands champions du monde : Soto Mayor en saut en hauteur pendant une dizaine d’années, Yari Sila en perche pour les femmes, autant d’années, Pablo Pichard en triple saut pendant une décennie. Sans oublier la boxe amateur où les Cubains ont totalement dominé la planète dans cette discipline, pendant les soixante ans de révolution cubaine. Ainsi qu’en volley-ball.
Dans les arts, Cuba a dominé la chorégraphie mondiale d’une façon éblouissante , permanente et définitive, avec cette danseuse de génie qu’a été Alicia Alonso. Et… la salsa !!
En littérature, Cuba donna au monde l’un des plus grands romanciers du XXe siècle : Jose Lezama Lima, avec son immense roman « Paradiso« .
Pendant son séjour à Cuba, Obama a osé donner des conseils sur les droits de l’Homme, alors qu’il était à quelques mètres du camp de concentration de Guantanamo !! Lui qui sait aussi ce que les USA ont commis d’horreurs dans les prisons irakiennes dont celle d’Abou Ghraïb, invention du psychopathe George Bush qui s’adonne, maintenant, à la peinture !
Ces conseils étaient mal venus et très maladroits de la part d’un président américain qui a reconnu que son pays pratiquait allègrement la torture.
Mais (Ojos y cuidado Cuba !) Attention de ne pas perdre, avec cette ouverture, l’esprit révolutionnaire qui a été une mystique pour les autres pays sous-développés et sur-colonisés du monde entier.
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