Les contradictions de la politique algérienne

Jeudi dernier, la présidence de la République dénonçait, dans un communiqué efficace, la nocivité du capitalisme et sa corrélation avec l’impérialisme. La rupture annoncée (ou consommée, déjà ?) avec l’Union européenne dont le ton belliqueux vis-à-vis de l’Algérie, ces derniers temps, avait été remarquée par la sphère politique nationale et d’autres signaux encore, nous donnaient à accroire que les temps avaient (quelque peu) changés.

Mais très vite, ce sentiment s’est dissous avec la réhabilitation de Chakib Khelil aussi soudaine que brutale. Que s’est-il passé dans ce dossier pour que l’on blanchisse l’ancien ministre de l’Énergie de cette façon très rapide et très inattendue sans que la justice ne poursuive son enquête et dise sa vérité ? Rien ! Un autre citoyen « de catégorie inférieure »,  aurait été jugé, condamné et emprisonné vite fait, bien fait et sans qu’il n’ait rien à dire.

Il y a longtemps que nous savions que le pays fonctionne à deux, trois, voire quatre vitesses, mais avec le cas de Chakib Khelil et des oligarques de la Sonatrach, nous pensions que, sans avoir vraiment changé de nature, le pouvoir éprouvait quelques remords, ou bien il essayait de colmater les lézardes les plus voyantes et les plus profondes qui grêlaient le système.

On a l’impression qu’il n’en est rien !

C’est dommage et c’est terrible pour le pays en ces temps de disette; mais le communiqué de la présidence de la République du jeudi 25 février, c’était quoi alors ? Un leurre, une erreur, une fantasmagorie ?

Heureusement que nous avons Louisa Hanoune et le Parti des travailleurs pour dire, expliquer et dénoncer toutes ces forfaitures !

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