Il y a une belle expression bien de chez nous que l’on peut traduire par : « Ajouter de l’eau à la mer ». On l’utilise quand une personne offre à quelqu’un quelque chose qu’il possède déjà. Par exemple, donner de l’argent à un riche…
C’est un peu le cas du Ballon d’Or algérien qui consacre depuis de nombreuses années exclusivement les joueurs algériens évoluant à l’étranger. L’on ne voit pas l’utilité ou le besoin d’organiser un tel événement, si ce n’est pour chercher de la notoriété, ou pour la frime.
Il aurait été plus judicieux et plus juste de primer les joueurs du championnat local, comme cela se passe dans pratiquement tous les pays du monde. Une sorte d’encouragement pour « le produit du cru » qui en a le plus besoin.
Mais il est vrai que cette cérémonie organisée chaque année à pareille époque, n’a pas pour but d’élire le meilleur joueur d’un championnat qui n’intéresse plus grand-monde, mais plutôt d’attirer le « gratin » d’Alger, appâté par la présence des cadres de la sélection nationale et quelques stars étrangères en mal d’exotisme. Un coup médiatique sans plus.
Mais ce que les organisateurs oublient : il n’y a qu’un seul Ballon d’Or, celui que vient de remporter Messi pour la 5e fois.
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