Officiellement, le problème du foncier dans la wilaya côtière de Tipasa empêche la réalisation de nombreuses constructions des logements et des équipements publics, déjà inscrits depuis des années dans le programme de développement de région, très convoitée depuis sa création en 1984. Les fonctionnaires de l’Etat affectés dans la wilaya de Tipasa sont en réalité chanceux et sont chargés d’exécuter docilement des missions bien précises. Les populations de cette partie du littoral méditerranéen se sont rendus compte de cet état d’esprit qui règne, cela explique la propagation des incivilités, de l’anarchie et le refus de l’application des textes de lois par tout le monde, d’où cette anarchie qui s’est instaurée au niveau de toutes les communes de la wilaya. Les journalistes sont confrontés aux recueils de l’information à la source. Chaque fonctionnaire préfère gérer sa carrière, évitant de communiquer les informations utiles pour les citoyens et les familles. Le spectre des années de plomb ressurgit. Pourtant ce n’est point les orientations des hautes autorités algériennes et notamment l’objet des textes relatifs à l’information et la communication inscrits dans le nouveau projet de la Constitution de notre pays. Bref, le plus important à connaître pour les familles en quête de logements et ayant déjà payé la 1ère tranche du coût du logement depuis plusieurs années, c’est que les autorités locales attendent la libération d’un site d’implantation pour entamer les travaux de leurs projets respectifs. L’avis défavorable de la CIM (Commission Inter Ministérielle) sur le choix du site. Le calvaire des centaines de familles inscrites dans le programme de logement dans la wilaya de Tipasa perdure. A titre d’exemple, sur un programme de 6100 logements type LPA alloué pour la wilaya de Tipasa, seulement 3668 programmes ont bénéficié d’un site. D’autres projets inscrits inhérents aux chapitres des équipements publics attendent encore l’affectation de leurs sites. Ce qui est surprenant, c’est qu’une superficie de 177 ha appartenant à la wilaya de Tipasa vient d’être cédée à la wilaya d’Alger, afin de permettre à cette dernière de construire son programme de 10.800 logements AADL. La totalité de ce programme de logements de la wilaya d’Alger sera érigé sur le territoire de la wilaya de Tipasa, au moment où celle-ci est toujours à la recherche des parcelles de terrains pour réaliser son programme de logements. La CIM a émis son avis favorable le 14 octobre 2014 pour remettre ce territoire de Tipasa à la disposition de la wilaya d’Alger, en faisant fi aux surfaces à haut rendement agricole. Les arguments de la CIM ne tiennent plus la route quand il s’agit d’exécuter les instructions « d’en haut ». Les communes de la wilaya de Tipasa concernées par ce programme de la wilaya d’Alger sont Douaouda, Fouka, Bou-Ismail, Chaiba, Tipasa, Cherchell, Sidi Ghilès. L’information n’a pas été divulguée par les responsables locaux qui se contentent de répondre (langue de bois) aux nombreux questionnements sur le sort de leurs dossiers et leurs versements de la 1ère tranche, alors que nombreux citoyens avaient payé la totalité du coût de leurs logements, « la CIM avait émis un avis défavorables sur le site choisi localement leurs dit-on, des démarches sont entreprises par nos soins pour trouver un autre site, bien que les entreprises de réalisation sont déjà choisies, les études des projets sont achevées, les dossiers des acquéreurs son assainis après leur passage dans les services de la CNL, il ne reste que le terrain pour commencer les travaux », telle sont les réponses traditionnelles données aux citoyens qui demeurent dans l’expectative depuis des années. C’est une très drôle problématique du foncier qui se pose dans la wilaya de Tipasa.
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El Watan