L’Algérie veut arrêter l’importation du blé dur et des viandes rouges

L’effondrement des prix du pétrole a propulsé le secteur agricole au devant de la scène économique.  Le ministre de l’Agriculture, Sid Ahmed Ferroukhi, a dévoilé, aujourd’hui lundi, au forum du quotidien El Moudjahid, les principaux objectifs de son secteur.  Il est question surtout de la réalisation de l’autosuffisance en matière de blé dur et des viandes rouges, à partir de 2019. Selon Ferroukhi, l’Algérie pourrait aussi,  mettre fin à l’importation de la semence de pomme de terre et le concentré de tomate.  Pour le lait, l’objectif tracé est d’en finir avec l’utilisation de la poudre de lait importée, dans la fabrication des produits dérivés (yaourt, fromages…).     Le ministre s’est félicité de l’introduction de « la protection des terres agricoles », dans l’avant projet de révision de la Constitution. Il a laissé entendre, à ce sujet, que les cadres de son secteur subissent une forte pression à cause de la demande du secteur économique sur le foncier. « Nous jouons à la défense, en essayant de convaincre avec des arguments (…). Nous ne faisons pas beaucoup d’amis », avoue-t-il.     D’après ses chiffres, l’Algérie compte 8.5 millions de surface agricole utile, 20 millions ha de steppe et 40 millions ha d’espaces forestiers. Il a indiqué que pas moins de 400 000 hectares ont été attribués à des investisseurs qui souhaitent mettre en valeur des terres dans kle sud du pays. Il a fait remarquer toutefois que, en matière de qualité, les terres du sud ne peuvent pas remplacer les terres agricoles perdues au nord.          Le secteur agricole, qui représente 10 du PIB du pays, a réalisé une croissance de 7.5 % durant l’année 2015, a affirmé le ministre.      Le ministre de l’Agriculture, Sid Ahmed Ferroukhi, a dévoilé, aujourd’hui lundi, au forum du quotidien El Moudjahid, les principaux objectifs de son secteur.  Il est question surtout de la réalisation de l’autosuffisance en matière de blé dur et des viandes rouges, à partir de 2019. Selon Ferroukhi, l’Algérie pourrait, aussi,  mettre fin à l’importation de la semence de pomme de terre et le concentré de tomate.  Pour le lait, l’objectif tracé est d’en finir avec l’utilisation de la poudre de lait importée, dans la fabrication des produits dérivés (yaourt, fromages…).     Le ministre s’est félicité de l’introduction de « la protection des terres agricoles », dans l’avant projet de révision de la Constitution. Il a laissé entendre, à ce sujet, que les cadres de son secteur subissent une forte pression à cause de la demande du secteur économique sur le foncier. « Nous jouons à la défense, en essayant de convaincre avec des arguments (…). Nous ne faisons pas beaucoup d’amis », avoue-t-il.   Une croissance de 7,5 %    D’après ses chiffres, l’Algérie compte 8.5 millions de surface agricole utile, 20 millions ha de steppe et 40 millions ha d’espaces forestiers. Il a indiqué que pas moins de 400 000 hectares ont été attribués à des investisseurs qui souhaitent mettre en valeur des terres dans le sud du pays. Il a fait remarquer toutefois que, en matière de qualité, les terres du sud ne peuvent pas remplacer les terres agricoles perdues au nord.          Le secteur agricole, qui représente 10 du PIB du pays, a réalisé une croissance de 7,5 % durant l’année 2015, selon ministre.     

Admin

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne