Le Rassemblement action-jeunes (RAJ) s’est réjoui dans une déclaration publiée, ce dimanche 17 janvier, de « de la reconnaissance de la langue amazigh comme langue nationale et officielle ». Pour cette association, cette reconnaissance n’est autre que « le fruit des luttes démocratiques de longue haleine ». Cette déclaration a été publiée à l’issue de la tenue du Conseil national de l’association les 15 et 16 janvier.
Abordant la révision constitutionnelle en cours, RAJ estime qu’elle n’est pas une affaire d’experts. « La crise que vit le pays n’est guère une crise de textes ou de législations mais du piétinement et du non-respect de ces derniers. La loi fondamentale n’est pas une affaire d’un groupe d’experts ou d’une commission, la Constitution ne peut refléter les attentes et les aspirations des citoyens « es » que si elle est l’émanation d’un large débat national où tous les Algériens (es) se reconnaissent dans leur diversité ».
RAJ dépeint, par ailleurs, une situation alarmante du pays au triple plan politique, économique et sécuritaire. « 53 ans après l’indépendance, le pays est secoué par des crises successives et multidimensionnelles qui menacent les valeurs 1er Novembre 1954 et les orientations du congrès de la Soummam », note RAJ. C’est pourquoi il met en grade « les pouvoirs publics sur leur politique d’entêtement et de la sourde oreille face aux revendications légitimes des Algériennes et des Algériens et considère que seule la restitution de la parole au peuple Algérien peut faire face aux dangers qui guettent l’Algérie ».
Enfin, il appelle « la société civile, les mouvements sociaux, les syndicats et toutes les forces progressistes à se mobiliser et construire un front capable d’amorcer un processus démocratique pour l’avènement d’une République démocratique et sociale, l’un des serments de la déclaration du 1er Novembre 1954 ».
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