Le premier grand prix littéraire algérien a été décerné ce 4 novembre, en marge du 20e Salon international du livre d’Alger (SILA), à l’hôtel Hilton à Alger, en présence d’un nombre important du gouvernement Sellal (10 ministres). Le prix « Assia Djebar » pour le roman a récompensé 3 romans en trois langues différentes : arabe, amazigh et français.
Le jury a distingué trois œuvres parmi les 76 reçues – dont 13 en amazigh – de 36 maisons d’éditions algériennes.
En langue arabe c’est Abdelwahab Aïssaoui pour son roman « Sierra de Muerte » (La vallée de la mort) édité par la Direction de la Culture de la wilaya d’El-Oued. Deuxième lauréat : Rachid Boukharoub et son roman en Amazigh « Tisslith N’ou Ghanim » (La poupée de roseau) édité par El Amel. Le lauréat en langue française est Amine Aït Hadi pour son livre « L’aube de l’au-delà » des éditions Aden.
Le choix des trois romans primés s’est reposé sur la qualité de l’écrit, la structure et le sujet a expliqué Merzaq Magtach, écrivain et président du jury. « Si ce prix est maintenu il aura de l’avenir… Principalement pour la langue amazigh », a-t-il affirmé.
« Ce prix nous a permis de connaître trois nouveaux talents algériens » a déclaré le ministre de la Culture, Azzedine Mezhoudi. « On espère que ces auteurs poursuivront sur le même chemin afin d’enrichir la littérature algérienne », a-t-il ajouté.
Pour son homologue de la Communication, Hamid Grine, si le prix porte le nom de la grande Assia Djebar c’est en guise de « reconnaisse et de respect à toutes les femmes algériennes ». « Elle (Assia Djebar) aimait les talents jeunes… Et ce prix permet d’inculquer la culture du mérite et de la reconnaissance. Donner aussi des repères à la jeunesse algérienne », a-t-il ajouté.
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