Le président Abdelaziz Bouteflika a appelé samedi toutes les Algériennes et tous les Algériens à rester calme. Il demande « à bien considérer les enjeux de l’étape, de garder leur sang-froid devant les défis qui sont, souvent, exagérés dans le but d’effrayer le peuple, de le faire douter de ses capacités et d’ébranler sa confiance en ses dirigeants et ses cadres. »
« Je suis persuadé que notre peuple, exercé à affronter les difficultés et à relever les défis, saura dépasser cette étape porteuse de crises, en puisant dans ses vertus innées que sont la patience et la détermination, l’amour de la patrie, la défense de ce qu’il a de sacré et ses richesses, la sauvegarde de sa liberté et de la souveraineté de sa décision, quels que soient la difficulté de la situation et le danger encouru », a-t-il affirmé dans son message publié à l’occasion de la célébration du 61e anniversaire du 1er novembre 1954.
Crise économique : Bouteflika rassure
Sur la crise économique, le président Abdelaziz Bouteflika a réitéré la détermination du pays « à poursuivre cet effort de développement national malgré la crise mondiale des hydrocarbures, qui nous coûte la moitié de nos recettes extérieures, une crise qui pourrait persister quelque temps du fait de facteurs économiques et géopolitiques », a-t-il affirmé.
L’Algérie « dispose d’atouts pour surmonter cette étape difficile et pour poursuivre ses conquêtes économiques et sociales, qu’il s’agisse de la jeunesse formée et des infrastructures de base, ou qu’il s’agisse d’un réseau industriel respectable déjà, ou qu’il s’agisse encore de nos potentialités agricoles, minières, et touristiques », estime le président Bouteflika.
La repentance de la France éludée
Dans son message, le président Bouteflika a éludé la question de la repentance de la France et la reconnaissance des crimes commis pendant le colonialisme. Il est revenu sur les sacrifices des Algériens pour arracher leur liberté « après 132 années de négation de son histoire, de sa culture, et même de son peuple, à travers une vaine tentative de la réduire au rang de simples départements de l’occupant », souligne le Président.
Bouteflika affirme c’est novembre, « qui est la source où notre peuple puise le surcroît d’énergie nécessaire pour son sursaut national, chaque fois qu’il est confronté à des défis extrêmes, dont la tragédie nationale aura été un douloureux exemple. En effet, c’est dans la solitude que le peuple algérien a eue à lutter pour la survie de sa Patrie face à la folie du terrorisme, une lutte durant laquelle les valeureux moudjahidin ont donné l’exemple pour une mobilisation citoyenne salvatrice », a-t-il souligné.
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