Madani Mezrag, ex-chef de l’AIS, n’aura pas son parti. Le président Abdelaziz Bouteflika a tranché. Dans un message à l’occasion de la célébration du 10e anniversaire de l’adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, rendu public ce lundi 28 septembre, le président a rappelé les limites de son projet portant réconciliation nationale :
« Nous relevons aujourd’hui des propos et des actes inappropriés de la part de certains bénéficiaires des dispositions de la Concorde civile, que nous préférons qualifier d’égarements, mais face auxquels nous tenons à rappeler les limites qui doivent être respectées et sur lesquelles l’État sera intransigeant », a souligné le président de la République.
Le président réaffirme que « les choix du peuple souverain » consignés dans la loi portant Concorde civile ainsi que dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, « seront intégralement respectés et préservés, sans concession aucune ».
Dans son message, le président Bouteflika affirme que les portes de la réconciliation demeurent ouvertes. « C’est également, pour moi l’occasion de renouveler l’appel de la Patrie clémente aux égarés qui voudront se ressaisir et abandonner la voie du crime, pour bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ».
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