Le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, continue de se justifier sur le blocage des véhicules du groupe Volkswagen. Interpellé ce lundi 28 septembre à propos des possibles répercussions sur l’Algérie du scandale international du géant allemand de l’automobile, le ministre de l’Industrie et des Mines, a répondu : « quand je disais que Volkswagen devait se soumettre aux normes, comme l’ensemble des concessionnaires, on disait de moi que je voulais contrôler Volkswagen et la voiture allemande ».
Abdeslam Bouchouareb suggère donc que les véhicules Volkswagen n’étaient pas conformes aux normes algériennes antipollution. « La loi, lorsqu’elle sort dans la République algérienne, elle s’applique sur tout le monde. Et aujourd’hui, Dieu merci, ce qui s’est passé confirme nos positions », dit-il avant d’annoncer qu’il sera question d’un contrôle sur « nos normes de sécurité, dans lesquelles on ira jusqu’à protéger le consommateur et le citoyen algérien dans sa sécurité, dans son argent, ils ne se comporteront plus avec lui comme dans le passé ».
Mode de paiement et normes antipollution
Toutefois, le ministre de l’Industrie n’explique pas pourquoi il avait autorisé uniquement les opérations d’importations payées par lettre de crédit et bloqué celles réglées par remise documentaire. Ce mode de paiement des importations, réintroduit dans la Loi de finances 2015, est utilisé par Sovac, représentant local du groupe Volkswagen.
Aussi, le scandale Volkswagen lié au logiciel qui a faussé les données de pollution aux États-Unis, touche des véhicules qui doivent être conformes aux normes antipollution Euro 5 alors que les véhicules commercialisés en Algérie répondent aux normes Euro 2 et Euro 3. La mauvaise qualité du gasoil algérien empêche en effet les concessionnaires automobiles de commercialiser des véhicules répondant aux normes Euro 5 et Euro 6.
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