Petit glossaire

Blida : le mot vient du classique bulayda, petite ville, devenu en dialectal Blida et repris tel quel durant la colonisation française. La ville était également surnommée Ourida, littéralement petite rose, d’où le surnom de ville des Roses, Madinat El Wourud, qui lui est resté. Ghardaïa : Ghardaïa est l’arabisation du berbère Tagherdayt. Le nom provient de ighir, épaule, avec un pluriel tighardin, attesté dans les parlers de l’Aurès. Le mozabite, lui, connaît taghrut. Ghardaïa son nom à la forme de son site, en forme d’omoplate. Akbou : dérive parfois de l’arabe qubba, coupole, doit être plutôt rapporté à un verbe kabyle, qbebbi, être proéminent, être surplombant en parlant du relief, avec comme dérivé principal aqabiw, proéminence, terre, élévation, sans doute en référence au fameux piton. Batna : le nom doit être rapproché de batn, littéralement ventre, mais désignant dans la toponymie, notamment au Sahara, dans les Hautes Plaines, soit le rebord d’un plateau, soit une vallée plate, soit encore un endroit où on observe une halte. In Salah : nom composé du touareg in, source, puits (attesté dans les régions du nord sous la forme anu) et de Salah. Les arabophones ont tendance à remplacer le mot In par l’arabe Aïn, de même sens. Aïn Témouchent : le nom est composé de l’arabe âyn, fontaine, et du berbère temuccent, chacal femelle. Tamanrasset : provient du touareg tamenghest, terme désignant une sorte de puits naturel ou creusé par l’homme dans le sable. (Source : Mohand-Akli Haddadou, Dictionnaire toponymie et historique de l’Algérie, Editions Achab)  

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